Ce texte est un extrait, consacré à la liturgie, du discours prononcé par l'abbé Joseph Ratzinger le 14 juillet 1966, à Bamberg, en Allemagne, à l'occasion du Katholikentag ou « Jour des Catholiques ». On y discerne déjà certaines des inflexions qui orienteront, dans les décennies suivantes, sa réflexion sur la nature de la liturgie, et sa situation post-conciliaire.
L'abbé J. Ratzinger, lors de ce discours |
Le résultat du Concile le plus frappant pour le regard, est le renouveau liturgique. Mais celui-là même dont on désira si ardemment qu’il se produisît et qui fut si joyeusement salué, est largement devenu un signe de contradiction. Assurément, celui qui s'engage sérieusement dans la réalité du culte divin chrétien ne peut douter que, là, se soit produit quelque chose d'important et de grand. Il devra rejeter, comme étant superficielles et inappropriées, les deux objections que l’on entend encore et encore contre deux éléments fondamentaux du renouveau liturgique. Contre le virage en direction de la langue vernaculaire, on dit qu’il conviendrait au Mystère (Mysterium) d’être caché au peuple dans sa propre langue, comme l’ont reconnu toutes les religions, dans lesquelles le Sacré se dissimule toujours de cette façon sous le voile du Mystère (Geheimnis, = secret), — en outre, [on dit] que cette langue [latine] serait la langue unificatrice de toute l’Église, le lien qui unirait les continents et qui, pour nous, témoignerait visiblement, à travers toute la terre, du fait que nous sommes membres de l’unité catholique et nous ferait vivre l’expérience linguistique de cette unité. Mais [elle serait] également le fil qui nous relierait, en arrière, à la prière chrétienne de toutes les époques, et nous placerait au cœur de la multitude immense de ceux qui, avant et après nous, louent Dieu de la même façon et d’une même voix.
La deuxième objection s’élève contre le virage en direction de la communauté : elle évoque le silence sacré qui conviendrait, à son tour, au Mystère (Geheimnis) plus que la voix haute ; elle évoque le calme dans lequel Dieu parle de manière audible, qui permet à l'individu d’entrer vraiment dans la rencontre de son Seigneur, à qui ne laisse plus de temps la réglementation ininterrompue d'une célébration de la Messe en communauté avec des chants et des prières, le fait de se lever, de s'asseoir et s'agenouiller : [ainsi] la liturgie commencerait à s'épuiser dans une activité autosuffisante, et la performance extérieure prendrait la place de la chose véritable : la rencontre avec le Seigneur.
À cela se rattache facilement, de façon plus marginale, une troisième objection, celle des considérations théologiques proprement dites : la réglementation du culte divin commun signifierait simultanément une sorte d’iconoclasme au détriment de la richesse artistique par laquelle le passé a donné à la louange de Dieu, dans la Messe, les formes d’une beauté indépassable, qui seraient désormais remplacées par de massives déclamations dont l'indignité esthétique ne conviendrait pas à l’importance de la chose et ne permettrait pas d’en dégager l'accès aux personnes, mais plutôt à le leur fermer.
Celui qui n’a pas souscrit au fanatisme d'un programme irrévocable, mais qui est disposé à s’interroger sur ce qu'il en est réellement, se rendra très vite compte que, dans les objections en discussion, se mêlent des arguments d’ordres très différents, et que, précisément dans cet entrelacement, s'exprime le dilemme de notre situation actuelle.
Tout d'abord, il n'est pas difficile de montrer que l'argument du Mystère (Mysterium) ne compte pas, voire que, tout comme celui du retrait dans le calme de la piété individuelle qui ne veut pas être dérangée par la communauté, il repose sur une méconnaissance fondamentale de ce qu’est, par essence, le culte divin chrétien. Le comparer aux catégories de l'histoire des religions, vouloir retrouver et assurer ici, en correspondance, leurs manières de sentir, c'est précisément passer à côté de l'essentiel.
Le culte divin chrétien est, en son essence, la proclamation de la bonne nouvelle de Dieu à la communauté présente ; l’accueil par la communauté, en réponse à cette proclamation ; le discours, tenu en commun, de l'Église vis-à-vis de Dieu et qui va, d'ailleurs, de pair avec la proclamation. La proclamation de ce que le Christ a fait pour nous au Cénacle, est, en même temps, louange de Dieu qui a voulu agir ainsi avec nous à travers le Christ. Elle est mémoire des actes de salut de Dieu, à travers laquelle nous nous plaçons, en le commémorant, dans ce qui s'est passé. Mais, en tant que mémoire que nous célébrons, elle est en même temps un appel à Dieu pour qu'il accomplisse ce qui a été commencé autrefois et le mène à son terme : confession de foi et d’espérance, remerciement et demande, proclamation et prière, tout en un. C’est pourquoi la Liturgie, purement en termes de structure linguistique, est construite dans l'être-ensemble du « je » et du « vous », qui fusionne toujours de nouveau dans le « nous » commun de toute l'Église, qui, à travers le Christ, se présente devant la face de Dieu. Dans une Liturgie ainsi conçue, la langue n'a pas le sens du Caché, mais le sens du Révélé, pas le sens du Silence dans le calme de la prière individuelle isolée, mais celui de conduire ensemble au « Nous » uni des enfants de Dieu, qui disent ensemble : « Notre Père ».
Ce fut donc un pas d'une décisive importance que la réforme liturgique dé-ritualise à nouveau la Parole et lui restitue sa signification en tant que parole. Aujourd'hui, nous ne reprenons conscience que progressivement de la perte de sens qu’a pourtant été, en fin de compte, le fait que, lorsque le prêtre prononçait les paroles, avant l'Évangile, demandant à Dieu de bien vouloir purifier son cœur et ses lèvres, tout comme il a purifié les lèvres du prophète Isaïe avec des charbons ardents, afin qu'il puisse proclamer dignement et convenablement la Parole de Dieu, bien qu'il sût très bien qu'il chuchoterait ensuite pour lui-même cette Parole de Dieu tout comme cette prière elle-même, il ne pensait pas à la proclamer. Ou quand il disait Dominus vobiscum, bien que ce « vous » auquel s'adressait sa salutation n'existait pas du tout. La Parole s'était évidée dans un rite, et la réforme liturgique n'a fait ici rien d’autre que de remettre en valeur l’exigence de la Parole et ainsi, naturellement, l’exigence du culte divin adressé par l'Église, qui y est contenu.
Quand Friedrich Heer disait récemment que la Liturgie latine doit être conservée et que le catholique devrait pouvoir la retrouver partout, que ce soit sur Mars ou sur la Lune, tout comme il veut retrouver partout son Sénèque et son Homère, cela veut dire ranger la Liturgie dans le musée du passé, la reléguant dans la neutralisation esthétique et supposer d'emblée qu'elle ne peut plus être comprise aujourd'hui dans sa signification originelle. En ce sens, le caractère scandaleux de la réforme liturgique repose sur le fait qu'elle est assez naïve pour encore comprendre la Liturgie comme elle a été réellement pensée : la prendre effectivement au sérieux pour ce qu'elle est. À cet égard, on peut affirmer que personne aujourd'hui ne prouve la nécessité et le caractère justifié de la réforme liturgique de manière plus convaincante que ses opposants, car ce qu'ils défendent est une mécompréhension de la Liturgie, et ce qu'ils prouvent est, par conséquent, le fait que la forme antérieure de la Liturgie a couru le risque de faire apparaître sa mécompréhension comme la chose véritable. Celui qui saisira cela admettra en même temps que la réforme liturgique implique, jusqu’à un certain point, scandale, mécompréhension et malaise. Il reconnaîtra que la réforme liturgique ne se mesure pas à l'augmentation du nombre des fidèles, mais uniquement à sa correspondance avec l'essence fondamentale du culte chrétien en tant que tel.
Nous dirons donc : le sens de la Liturgie n'est pas de nous remplir, tremblants et inquiets, du sentiment du Sacré, mais de nous confronter avec l'épée tranchante de la Parole de Dieu. Son sens n’est pas de nous fournir le beau cadre solennel d'une calme contemplation et réflexion, mais de nous insérer dans le « nous » des enfants de Dieu et donc aussi dans la kénose de Dieu, qui est descendu dans l'ordinaire, de sorte que même Paul a dû dire à la communauté de Corinthe : « Considérez votre vocation, frères : il n'y a pas beaucoup de sages parmi vous selon la mesure humaine, peu de puissants et peu de nobles » (1 Cor. 1, 26). Et dans la même lettre, contre les extatiques qui faisaient de la glossolalie et parlaient, ravis, dans la langue du Mystère (Geheimnis), Paul observait avec une sobriété implacable : « Dans la célébration liturgique, je préfère dire cinq paroles compréhensibles, donnant instruction aux autres, que dix mille paroles mystérieuses incompréhensibles » (1 Cor. 14,19).
À Rome, au IVe siècle, sur la base de ces textes, la liturgie grecque, devenue incompréhensible, fut traduite en latin, c’est-à-dire rendue accessible à nouveau en langue vernaculaire. Le célèbre historien de la liturgie Th. Klauser dit à ce sujet :
Au quatrième siècle, dans la sobre Rome, on ne savait plus que les sons étranges produits fréquemment par les liturges charismatiques de Corinthe étaient des expressions de leur état extatique. Quand Paul a exprimé des objections contre le « parler en langues » des liturges charismatiques, il devait bien, selon les liturgistes romains de l'époque, faire référence à leur parler dans une langue étrangère incompréhensible. Vraisemblablement, saint Paul ne se serait également en aucun cas opposé à une telle interprétation de ses propos. Qu'il s'agisse de parler en langues ou de langue étrangère, l'un ne correspondait pas plus à son idée de la liturgie que l'autre. » (Kleine abendländische Liturgiegeschichte [ Petite histoire occidentale de la Liturgie] [1965] 27).
Si, de cette manière, la réforme liturgique du Concile semble non seulement justifiée mais nécessaire, cela ne signifie certainement pas, et de loin, que toutes les réalisations pratiques se valent. Quand on voit, à quel point le renouveau liturgique s'opère sans heurt dans les pays qui n'ont pas à se retourner pour considérer la glorieuse préhistoire d'un long mouvement liturgique, on ne soupçonnera probablement pas à tort le fait que, dans la double racine du mouvement liturgique dont le Concile fut le fruit, se cache aussi, pourtant, certains des problèmes qui nous font difficulté aujourd’hui.
Chez nous [en Allemagne], le mouvement liturgique est, d'une part, le fruit du mouvement des jeunes, d'autre part — étroitement lié à lui — celui du renouveau théologique. Mais des deux côtés, il existe aussi certains déséquilibres. Du côté théologique, on rencontre un certain archaïsme dont le but est de restituer la forme classique de la Liturgie romaine qui existait avant la prolifération médiévale et carolingienne. Comme critère du renouveau liturgique ce n’est pas la question : « Comment cela doit-il être », qui joue un rôle, mais plutôt celle-ci : « Comment était-ce à l’époque ? » À cet égard il faut pourtant dire ceci : bien que ce qui existait à l’époque nous fournisse des outils essentiels pour gérer ce qui est aujourd’hui, cela ne constitue pourtant pas le critère simple sur lequel fonder la réforme. Il est précieux de savoir comment Grégoire le Grand a fait, néanmoins ce n'est pas une raison impérieuse pour qu'il en soit ainsi encore aujourd'hui. Mais cet archaïsme, cependant, nous avait fréquemment dissimulé le sens de ce qui est légitime et qui réside également dans les développements ultérieurs, et nous avait fait dogmatiser le goût d'une époque, qui est vénérable, mais pas plus incontestable que n’importe quel autre goût.
Ce sont des petites choses, mais pourtant d’un tel caractère symptomatique [= en 1966] : quand on continue aussi de dire en murmurant l'Orate fratres aux servants d’autel, parce qu’il n’est pas une composante fondamentale de l'ancienne liturgie et, que, déjà lors de son introduction, il était adressé seulement aux servants d’autel ; quand on continue de dire les prières aux bas de l’autel à voix basse et en latin, parce que, de même, elles sont apparues seulement à une époque où la Messe s'était déjà retirée dans le cercle des clercs et des ministres. Comme si une liturgie pénitentielle communautaire sur le seuil du sanctuaire n'avait pas de sens, et certainement du sens pour toute la communauté !
Parfois, bien sûr, de cette façon, l’inverse peut se produire, et cela nous amène à l'autre racine du mouvement liturgique. Celui qui se souvient de l'effort et de l'acharnement avec lesquels le choral, il y a quelques années à peine, a été dogmatisé comme étant la seule forme légitime de musique d'église, ainsi que de l'indignation avec laquelle toute musique orchestrale s'est vu refuser une place dans le sanctuaire (après tout, elle ne vient que de l'époque baroque, et à cet égard, il est déjà assez grave que quelque chose soit carolingien au lieu d'être romain !), et celui qui constate désormais la façon dont, par un soudain engouement pour le jazz, des orchestres complètement différents de ceux d’avant, font leur entrée dans l'église, trouvera difficile de prendre pareillement au sérieux et comme d’une égale importance, tout ce qui lui est présenté, avec la plus grande exigence, comme étant une expression du mouvement liturgique.
Le simple archaïsme n'aide pas, et la simple modernisation encore moins.
À celui qui est d’avis que le culte divin est adressé avant tout à Dieu, paraîtra quelque peu suspect le rôle que le mot « forme structurelle (Gestalt) » a pris entre-temps dans les milieux liturgiques. Qui pourrait bien s’imaginer les Apôtres célébrant des cultes divins expérimentaux pour découvrir quelle forme sera la plus efficace pour la Liturgie et pour la Mission ? Malheureusement, il n’est pas rare d’avoir le sentiment que l'attention des concepteurs [liturgiques] est beaucoup plus tournée vers la forme liturgique que vers celui à qui elle s’adresse. On se rend compte ensuite de l'intention et on est mécontent. Moins de conscientisation serait un plus pour le culte divin. Et qui pourrait contester que, de cette façon, nous sommes déjà en pleine formation d'un nouveau ritualisme de formes structurelles inventives, qui, alors qu’elles sont souvent à peine perçus comme des rites, occultent la chose elle-même à nouveau et presque plus que les rites habituels ?
De plus, qui pourrait nier qu'il existe des exagérations et des déséquilibres ennuyeux et inappropriés ? Est-ce que chaque messe doit vraiment être célébrée versus populum [en direction du peuple] ? Est-il vraiment si important de pouvoir regarder le prêtre en face ou n'est-il pas souvent vraiment bénéfique de considérer qu'il est un frère chrétien avec les autres et qu'il a donc toutes les raisons de se tourner vers Dieu avec eux et ainsi, de dire avec tout le monde, « Notre Père » ? Le tabernacle est éloigné des maîtres-autels — il y a de bonnes raisons à cela —, mais un malaise peut nous envahir lorsque l’on voit que le siège du prêtre prend désormais sa place, et qu’avec lui, émerge, dans la liturgie, un cléricalisme qui peut être plus grave que celui du passé. Ce développement, qui supprimait le siège central du prêtre et faisait du Seigneur dans le tabernacle le Président de la Liturgie, n'était-il pas pourtant aussi justifié, comme nous ne commençons que peu à peu à le redécouvrir aujourd'hui ? La suppression du siège du Prêtre et la construction du tabernacle n'étaient-ils pas pourtant aussi un signe de la compréhension croissante selon laquelle la Maison de Dieu chrétienne est polarisée autour du Christ et que la Liturgie chrétienne ne connaît que le seul Président qu’Il est Lui-même ?
Il ne s'agit pas de nier ces idées qui ont mis en évidence, avec des raisons bibliques claires, la priorité de la célébration liturgique active sur l’adoration, mais il faut signaler un danger de notre forme [rituelle] qui me semble évident. En outre, qu'il existe aujourd'hui un appel radical à la simplicité, souhaitant mettre de côté toute splendeur esthétique pour faire à nouveau l’expérience de la puissance originelle de la Parole et de la Réalité qui, ici, vont à notre rencontre, cela est justifié, et même, nécessaire : l'Église doit revenir ici, encore et encore, à la simplicité des origines pour expérimenter et transmettre l'essentiel qui se cache derrière toutes les formes. Mais en même temps, nous ne pouvons pas oublier que prendre la Cène du Seigneur signifie, en son essence, célébrer une fête et que la beauté festive en fait aussi partie : Le praeclarus calix remonte jusqu’à l'heure de la Cène du Seigneur, et lorsque toute la Liturgie s'efforce d'être un praeclarus calix, une coupe précieuse et éclatante, dans laquelle la splendeur de l'Éternel devient, pour nous, visible et éminente, elle n'a pas besoin d’être gênée par aucun purisme ou archaïsme. Peut-être une telle beauté peut-elle constituer un culte plus désintéressé que la joie créative qui se délecte d'idées liturgiques toujours nouvelles.
Et enfin : la langue de la liturgie doit être compréhensible, c'est irrévocablement vrai et fondamentalement une loi de la liturgie. Mais en quittant sa mère patrie sémitique, l'Église a emporté, avec elle, quelques expressions qui appartiennent, depuis, à tous les chrétiens : l'Amen, l'Alléluia, l'Hosanna et d'abord le Maranatha. Quand Rome a abandonné la langue grecque, elle a fait la même chose : le Kyrie eleison, l’Hagios ho Theos ont été conservés, et, dans la Messe papale solennelle, l’Évangile a continué d’être lu (et est encore lu aujourd'hui) en latin et en grec. Ne doit-on pas avoir un peu mal au cœur quand le Kyrie, le fil ténu qui nous reliait aux Églises d'Orient pendant des siècles de séparation, est désormais supprimé ? Et du reste, si nous considérons sans réserve que la décision de Rome, passée de la Liturgie grecque à la Liturgie latine, est juste, nous ne pourrons pourtant pas négliger le fait que cette décision a marqué le début de la séparation entre l'Orient et l'Occident, qui fut en grande partie un problème linguistique et liturgique. La langue a beaucoup plus de poids qu'on ne le pense habituellement. Cela signifie qu'à l'heure où l'Église s'engage encore une fois dans une nouvelle étape de son cheminement à travers l'histoire, la traduction de la Liturgie est une exigence, mais ne peut dégénérer en iconoclasme. Il existe une loi de continuité qui ne peut être impunément transgressée.
Et tout cela signifie que la réforme liturgique exige un degré élevé de tolérance intra-ecclésiale, qui représente le sobre nom de l'amour chrétien en ce domaine. Le fait qu’on en manque souvent beaucoup est probablement la véritable crise du renouveau liturgique dans notre pays [=l’Allemagne]. La patience mutuelle dont parle Paul, l'espace d'amour dont parle Augustin — eux seuls sont capables de créer l'espace dans lequel le culte divin chrétien puisse mûrir en un véritable renouveau. Car la forme de culte divin la plus vraie pour les chrétiens est l'amour.
Référence
Le discours complet est paru dans Auf Dein Wort hin — Dokumentation zum Deutschen Katholikentag 1966 in Bamberg, publiée par le Comité central des Catholiques allemands, Paderborn 1966, p. 245-264. La partie reproduite ici se trouve aux p 248-254. Sont reprises également les photos de ce volume.
Le discours est également paru dans Das neue Volk Gottes: Entwürfe zur Ekklesiologie, 1969, Patmos, Düsseldorf (Allemagne), p. 305-312 (1. Zur Situation der liturgischen Erneurerung)
Source du texte allemand et des photographies : http://www.summorum-pontificum.de/texte/ratzinger_bamberg.shtml
La traduction française du texte
original allemand, est le fait de l’auteur de ce blogue.