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vendredi 17 mars 2017

L'indécence de la mode féminine et des danses modernes, selon Benoît XV, 1920


Giacomo della Chiesa, dit Benoît XV (1854-1914)
(…) À cet égard, Nous ne pouvons assez déplorer l'aveuglement de tant de femmes de tout âge et de toute condition : affolées par le désir de plaire, elles ne voient pas à quel point l'indécence de leurs vêtements choque tout homme honnête et offense Dieu.

La plupart eussent rougi autrefois de ces toilettes comme d'une faute grave contre la modestie chrétienne ; maintenant, il ne leur suffit pas de les produire sur les voies publiques ; elles ne craignent point de franchir ainsi le seuil des églises, d'assister au Saint Sacrifice de la messe, et même de porter jusqu'à la Table eucharistique, où l'on reçoit le céleste Auteur de la pureté, l'aliment séducteur des passions honteuses.

Et Nous ne parlons pas de ces danses exotiques et barbares récemment importées dans les cercles mondains, plus choquantes les unes que les autres : on ne saurait imaginer rien de plus propre à bannir tout reste de pudeur. (...)

En ce qui concerne particulièrement les Sœurs Tertiaires, Nous leur demandons d'être, par leur mise et tout l'ensemble de leur maintien, des modèles de sainte modestie pour les autres dames ou jeunes filles ; qu'elles soient bien convaincues que la meilleure manière pour elles d'être utiles à l’Église et à la société est de travailler à l'amélioration de la moralité. (...)


Version latine

(…) Qua in re satis equidem deplorare non possumus tot ex quavis aetate ac genere caecitatem mulierum, quae, studio placendi infatuatae, non vident quantum illa, qua utuntur, insania vestium non solum optimo cuique displiceant, sed Deum offendant.

Neque enim satis habent cum tali ornatu — quem plurimae earum olim exhorruissent, ut christianae modestiae nimis repugnantem — prodire in publicum, quin aedes sacras ingredi non verentur et in sacrorum celebritate versari, atque etiam ad ipsam mensam Eucharisticam, in qua divinus castimoniae auctor sumitur, foedarum déferre lenocinia cupiditatum.

Mittimus autem eas, quae nuper ex barbaria in hominum elegantium morem venerunt, alias alii deteriores saltationes, quibus nihil inveniri potest aptius ad omnem exuendam verecundiam. (...)

Tertiariae vero, quod ad eas praesertim attinet, sese in habitu alque in omni vitae cultu praebeant ceteris puellis matronisquae sanctae pudicitiae documentum; nec putent se melius de Ecclesia deque republica posse mereri quam corruptorum parando emendationem morum. (...)

Référence

Benoît XV, Lettre encyclique Sacra propediem, au sujet du septième centenaire de la fondation du Tiers-Ordre franciscain, 6 janvier 1921, in Actes de Benoît XV, tome III, Maison de la Bonne Presse, Paris, 1926, p. 57-58.

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