[Orthographe modernisée. Version française des extraits en latin par l'auteur de ce blog.]
p. 50-51.
CHAP. VI.
Comment le siècle prochain au nôtre a été repris par les susdits prêcheurs de vices quasi de toutes sortes.
(…)
V. Venons aux autres méchancetés, à savoir aux incestes, sodomies, et autres péchés de paillardise contre nature.
De celles-ci je n’ai souvenance d’avoir guère lu en Menot : mais Maillard dit généralement, au feuil. 278, col. 3 :
« Taceo de adulteriis, stupris et incestibus, et peccatis contra naturam. »
[« Je me tais, en ce qui concerne les adultères, les stupres, incestes, et péchés contre nature. »]
Et au feuil. 300, col. 1 :
« Si credant fures, falfarii, fallaces, adulteri et incestuosi, etc. »
[« Même s’ils croient les voleurs, les faussaires, les trompeurs, les adultères et les incestueux, etc.»].
Quant à la sodomie particulièrement, ce même prêcheur en parle bien au feuillet 262, col. 2, mais il n’en parle point comme d’une chose de laquelle on fît métier et marchandise : ains seulement (après avoir parlé de ce qui est récité en la Bible touchant cette méchancetés,) vient à dire qu’il se trouve beaucoup de chrétiens si aveuglés qu’ils soutiennent telles méchancetés comme licites. Mais Barlette, ayant à faire aux Italiens, crie souvent contre ce vice : comme au feuil. 58, col. 2 :
« O quot sodomitæ, ô quot ribaldi ».
[« Ô combien de sodomites, combien de débauchés ».]
Aussi au feuil. 72, col. 1, il ajoute à cette malheurté encore l’autre :
« Hoc impedimento impedit diabolus lingam sodomitæ, qui cum pueris rem turpem agit. O naturæ destructor. Impeditur ille qui cum uxore non agit per rectam lineam. Impeditur qui cum bestis rem agit turpem. O bestia deterior. »
[« Par cet empêchement, le diable entrave la langue du sodomite, qui fait chose honteuse avec les garçons. Ô destructeur de la nature. Il est entravé celui qui n’agit pas avec [son] épouse selon la droite ligne. Il est entravé, celui qui fait chose honteuse avec les bêtes. Ô bête plus mauvaise [encore]. »]
Il y a aussi un passage au feuill. 24, col. 1, auquel il conjoint sodomias avec cardinalitates : (1) sous lequel mot je ne doute point qu’il n’y ait quelque grand mystère caché : mais je le laisserai découvrit aux autres. Le passage est tel :
« Quis te conducit ad inbonestates, et ad libidines, et cardinalitates, et ad sodomias ? »
[« Qui te mène vers les malhonnêtetés, les désirs [déréglés], et les principales, vers les sodomies ? »]
Quoiqu’il en soit, il est certain qu’il a voulu signifier quelques grandes vertus cardinaliques, par ce mot cardinalités, en le mettant entre paillardises et sodomies.
p. 114-117.
Car au reste j’accorde que combien que Dieu ait voulu notamment telles prodigieuses vilenies des hommes être enregistrées en sa Bible, toutefois le moins en parler, voire le moins y penser, est le meilleur. Et de fait, quant à la sodomie, je croirais aisément que ces prêcheurs se gardaient d’en parler pour ne faire ouverture à la curiosité des hommes, laquelle est naturellement grande en telles choses. Et d’autant plus méchants sont les prêtres, qui ne la confession auriculaire, qu’ils appellent, par leurs interrogats éveillent les esprits, et les avisent de plusieurs vilenies. Quant à moi je confesserai que pour ce même égard, lequel je dis que ces prêcheurs pourraient avoir eu, j’ai autrefois eu grand peine à me persuader que les sodomites, et ceux qui se sont pollués avec les bêtes, dussent être exécutés publiquement et devant tout le peuple : et n’y a point de doute qu’on ne puisse amener plusieurs grandes considérations aussi bien d’une part que d’autre : mais cependant je m’arrête à ce que je vois faire ès [en les] villes bien policées. Au demeurant la raison pour laquelle il est vraisemblable que la sodomie n’était si commune alors que maintenant, c’est qu’on ne fréquentait pas tant les pays qui en font métier et marchandise, que pour le jourd’hui. Et qu’ainsi soit, si on regarde qui sont les Français qui s’adonnent à telles malheurté, on trouvera que quasi tous ont été en Italie ou en Turquie, ou sans bouger de France ont fréquenté avec ceux de ces pays là, ou pour le moins ont conversé avec ceux qui avaient été en leur école. Car combien que nous lisions au XIII[e] livre d’Athénée que de son temps les Celtes, nonobstant qu’ils eussent plus belles femmes qu’aucuns autres barbares, étaient adonnés à la sodomie (lequel propos il me semble que j’ai lu autre part sous le nom d’Hermippus) si est-ce néanmoins que grâce à Dieu auparavant qu’on sût si bien parler italien en France, on n’oyait quasi point parler de cette vilenie, ainsi que j’ai entendu de plusieurs vieilles personnes. Et de vrai ce péché serait plus pardonnable (si pardonner se pouvait) aux Italiens qu’aux Français : d’autant que les Italiens (entre lesquels plusieurs n’appellent cela qu’un peccatillo) sont plus voisins de la sainteté de ceux qui non seulement en donnent dispense, mais aussi exemple, comme il sera déclaré ci-après. Mais comment qu’il en soit, les mots desquels nous usons pour exprimer telle méchanceté, empruntés du langage italien, servent de preuve suffisante que la France tient d’eux ce qu’elle en a. Il serait difficile toutefois de dire particulièrement de quelle ville : car en Italie même ce proverbe court :
« Siena si vanta di quattro cose,
Di torri et di campane,
Di bardasse et di puttane. »
[« Sienne se vante de quatre choses,
de [ses] tours et de [ses] cloches,
de [ses] harnais et de [ses] putains »]
Ou « Siena di quattro cose e piena, Di torri » etc. Mais le seigneur Pasquin en plusieurs passages montre bien que sauf l’honneur de ce proverbe Rome doit aller devant Sienne, quant au troisième point : et principalement où il dit :
« Sed Romæ puero (2) non licet esse mihi.
[« Mais à Rome, je ne peux pas jouir d’un garçon »]
Et de fait, quand ce ne serait que pour la raison que je viens d’alléguer, il semble qu’à bon droit il ne veuille endurer que Rome soit frustrée de cet honneur.
p. 156-164.
CHAP. XIII
Du péché de sodomie, et du péché contre nature en notre temps.
Et quand il n’y aurait autre chose que la sodomie telle qu’on la voit pour le jourd’hui, ne pourrait-on pas à bon droit nommer notre siècle le parangon de méchanceté, voire de méchanceté détestable et exécrable ? Je confesse que les païens (au moins la plupart) ont été adonnés à ce vice : mais se trouvera-t-il qu’entre ceux qui ont porté le nom de chrétiens, jamais un tel vice ait été réputé vertu ? Il est certain que non. Mais en notre temps on ne l’a pas seulement réputé pour vertu, mais on est venu jusques à en écrire les louanges, et puis les faire imprimer, pur être lues par tout le monde. Car ceci ne se doit taire, que Jean de la Case, Florentin, archevêque de Bénévent, a composé un livre en rythme italienne, ou il dit mille louanges de ce péché auquel les vrais chrétiens ne peuvent seulement penser sans horreur : et entre autres choses l’appelle œuvre divine. Ce livre a été imprimé à Venise, chez un nommé Trojan Nanus, selon le témoignage (3) de quelques uns, lequel ils ont mis par écrit. Or est l’auteur de ce tant abominable livre celui même auquel j’ai dédié quelques miens vers latins, pendant que j’étais à Venise : mais je proteste que je commis telle faute avant que le connaître tel : et qu’après en avoir été averti, la faute était jà irréparable. Mais pour retourner à ce péché si infâme, n’est-ce point grand’pitié qu’aucuns qui auparavant que mettre le pied en Italie, abhorrissaient les propos mêmement qui se tenaient de cela, après y avoir démouré, ne prennent plaisir aux paroles seulement, mais viennent jusques aux effets, et en font profession entre eux, comme d’une chose qu’ils ont apprise en une bonne école ? Car quant à ceux qui par une mauvaise accoutumance ont seulement retenu des façons de parler italiennes, qui se disent là ordinairement et coutumièrement, étant toutefois prises de telle méchanceté, ils ont bien quelque apparence d’excuse : mais que peuvent alléguer les autres ? Or ne veux-je pas dire toutefois que tous ceux qui se trouvent entaché de ce péché, l’aient appris ou en Italie ou en Turquie : car notre maître Maillard (4) en faisait bien profession, et toutefois il n’y avait jamais été : mais celui qui comme docteur de la Sorbonne, tous les jours faisait brûler tant de poures gens à tort et sans cause, était celui que messieurs de la justice pouvaient faire brûler à bon droit, non pas comme luthérien (qu’on appelait alors) ou trop obstiné évangélique, mais comme bougre sodomitique.
II. Mais j’aurais grand tort si étant sur ce propos j’oubliais Pierre Louis, plutôt Aloïs (car son nom était en langage italien Piedro Aloïsio) fils du pape Paul troisième de ce nom. Ce Louis duc de Parme et de Plaisance, pour ne pas dégénérer la race papale, de laquelle il était issu, fut si adonnée à cet horrible et détestable péché, voire si transporté de la rage d’icelui, que non seulement il oublia totalement le jugement de Dieu, non seulement il oublia la recommandation en laquelle il devait avoir son honneur, (pour le moins à l’endroit de ceux qui naturellement ne font pas grand’conscience de s’abandonner à telle méchanceté) non seulement il oublia qu’il était homme : mais aussi oublia le danger de la mort (que les bêtes mêmes appréhendent) lequel se prétendait journellement à lui. Car ne se contentant d’avoir exercé ses infâmes concupiscences en une infinité de personnes de diverses qualités, en la fin s’adressa à un jeune évêque, nommé Cosmo Cherio (5) ayant l’évêché de Fano : et n’en pouvant venir à bout autrement le fit tenir, par ses gens. Après lequel acte il n’arrêta pas longtemps à recevoir le salaire dû à de tels monstres : et comme il avait mené une vie infâme, aussi lui fut fait un épitaphe si infâme qu’il requérait des lecteurs qui eussent pris quelque préservatif de peur d’avoir mal au cœur.
III. Quant au péché contre nature (lequel de tout temps a été plus ordinaire aux bergers qu’à autres) qui voudrait faire la recherche d’exemples de notre temps, il en trouverait grande abondance, aussi bien que des autres méchancetés. Mais pour en trouver beaucoup et en même temps et de fraîche mémoire, il faudrait s’adresser aux soldats italiens du camp qui voulait tenir la ville de Lyon assiégée pendant les troubles, et leur demander qu’ils faisaient de leurs chèvres. Toutefois il est advenu une chose de notre temps, qui sert d’un exemple beaucoup plus étrange que tous autres qu’on pourrait alléguer : c’est d’une femme qui fut brûlée à Toulouse (comme on m’a assuré), il y a environs vingt-sept ans, pour s’être prostituée à un chien, lequel aussi fut brûlé avec elle. Je tiens cet acte pour plus étrange, ayant égard au sexe. Or ai-je nommé cette sorte de péché, le péché contre nature, m’accommodant à la façon de parler ordinaire, non pas ayant égard à ce qu’emporte ce mot. Car fuyant cela, il est certain que la sodomie doit être comprise sous ce titre : et sans autrement en disputer, les bêtes brutes nous en rendent convaincus.
IV. Je viens de réciter un forfait merveilleusement étrange : mais j’en vais réciter un autre qui l’est encore davantage, (non pas toutefois si vilain) advenu aussi de notre temps, il y a environs trente ans. C’est qu’une fille native de Fontaines, qui est entre Blois et Romorantin, s’étant déguisée en homme, servit de valet d’étable environ sept ans en une hôtellerie du faubourg de Foye, puis de se maria à une fille du lieu, avec laquelle elle fut environs deux ans, exerçant le métier de vigneron. Après lequel temps étant découverte la méchanceté de laquelle elle usait pour contrefaire l’office de mari, fut prise, et ayant confessé fut là brûlée toute vive. Voici comment notre siècle se peut vanter qu’outre toutes les méchancetés des précédents, il en a qui lui sont propres et péculières. Car cet acte n’a rien de commun avec celui de quelques vilaines qu’on appelait anciennement tribades (6).
Notes.
(1) Et cardinalitates etc. Peut-être carnalitates [inclinations charnelles]. Isti Cardinales vere sunt carnales, a dit Guy Patin.
(2) Sed Romæ puero etc.) Tiré de l’Épigr. Esse putas du Fratres Fraterrimi de Buchanann où, soit dit en passant, l’édition de 1628 lit : « Sed puero Romæ. »
(3) Selon le témoignage etc.) H. Étienne n’avait donc pas vu ce prétendu livre, duquel d’ailleurs, il nomme l’Imprimeur Trojan Nanus, au lieu de Trojan Navus, comme il aurait dû l’appeler. Aussi n’est-ce point un livre, mais un simple capitole italien, imprimé avec ceux du Bernia, comme le reconnaît Bèze pag.12 de l’Épître Dédicatoire qui précède l’édition qui se fit de ses poésies en 1576.
Extat excusum Sodomiæ encomiura Joannis à Casa Florentini, rhythmis Italicis (ut idonei testes scribunt) unà cum Berniæ Capitulis quæ vocant. Ce sont les propres termes de cette Épître.
(4) Notre maître Maillard.) JEAN MAILLARD. Docteur de Sorbonne, mort environ l’année 1567. Voyez l’Épître Déclaratoire des Poésies de Bèze in 8, 1576. Entre plusieurs Sorbonistes de ce temps-là, qui étaient soupçonnés de pédérastie, cet homme était des plus décriés, depuis certaine aventure qui, sous le règne de Henri II lui était arrivée avec un jeune clerc du Palais. Maillard avait voulu le forcer, mais le jeune clerc échappa de ses mains, ce qui donna lieu à cette épitaphe, quoique notre docteur ne soit mort qu’à plusieurs années de là :
Ici gît maître Jean Maillard,
Beaucoup plus bougre que paillard :
Soutenant, si la chair irrite
Un de nos maîtres de Sorbonne,
Qu’il ne pèche étant Sodomite :
Trouvant cette voie fort bonne :
De peur qu’une femme fragile
Son secret ne pouvant celer,
Ne scandalisât l’Évangile,
Notre maître allant déceler,
Qui par simple et bonne équité
Se serait à elle prêté.
Voyez une ancienne Anatomie de la Messe, traduite de l’Italien pag. 544 de l’édit. de 1562. Maillard s’était vanté qu’il se trouverait au Colloque de Poissy, pour y confondre les ministres : n’y ayant point paru, quelque Huguenot en marque le raison dans le sonnet qui suit, imprimé au devant de la comédie du Pape malade, pièce ingénieuse qui est de la même année que ce colloque.
Notre maître Maillard tout partout met le nez :
Tantôt va chez le Roi, tantôt va chez la Reine :
Il fait tout, il fait tout, et à rien n’est idoine.
Il est grand orateur, poète des mieux nés :
Juge si bon, qu’au feu mille en a condamnés.
Sophiste aussi aigu que les fesses d’un moine.
Mais il est si méchant, pour n’être qu’un chanoine,
Qu’auprès de lui sont saints le Diable et les damnés,
Si se fourrer partout, à gloire il se repose,
Pourquoi dedans Poissy n’est-il à la dispute ?
Il dit qu’à grand regret il en est éloigné,
Car Bèze il eut vaincu, tant il est habile homme.
Pourquoi donc n’y est-il ? Il est embesogné
Après les fondements, pour rebâtir Sodome.
Il faut, au reste, que Maillard passât pour un grand maître dans ce métier, puisque, suivant la même Épître Dédicatoire, le sobriquet de Docteur Gomorrhéen lui avait été donné par de bons catholiques.
(5) Cosmo Cherio etc.) Dans plusieurs lettres latines, insérées parmi les Epistolæ clarorum virorum selectæ, de l’édition de Venise, chez Paul Manuce in 16, 1556, il se nomme Cosmus Gherius, en italien Cosmo Gheri, selon l’index Thuani. M. de Thou, d’après Sleïdan, le qualifie mal episcopus Faventinus, évêque de Faenca dans la Romagne. Son évêché était Fano petite ville située sur le Golfe de Venise, et il y avait succédé à Goro Gheri son oncle, àqui l’éditeur des Cento Novelle antiche les dédia en 1525. Du reste, ce fut en 1537, et non pas en 1538, que Pierre Louis commit cette énormité en la personne de l’évêque de Fano. Benoît Varchi, sous l’année 1538, raconte la chose avec les circonstances les plus odieuses, dans son Histoire de Florence imprimée seulement en 1725, et d’abord supprimée, comme écrite avec trop de liberté, et d’ailleurs injurieuse à la maison Farnèse. Mais cet historien s’est trompé quant à l’année de l’événement, une lettre de Benedict. Rhambertus, datée de Venise, du 7 octobre 1537, parlant d’une autre lettre, par laquelle la nouvelle de la mort de Côme Ghéri avait été mandée à Pierre Bembe, par Louis Beccatelli. C’est la 28 des mêmes Épîtres Claror. Viror.
(6) Tribades.) Femmes amoureuses d’autres femmes. Tertullien les désigne par le mot de frictrices : et Brantômes dans ses Dam. Gal. exprime sous le nom de friquerelle, le joli métier de ces femmes.
Remarques.
- Henri Estienne, deuxième du nom est né à Paris en 1528 et mort à Lyon en 1598. Il est le fils de l'imprimeur Robert Estienne et le petit-fils de l'imprimeur Henri Estienne, premier du nom. Il fut lui-même imprimeur, philologue et humaniste français, et un helléniste hors pair.
- Michel Menot (mort en 1518) est un fameux prédicateur franciscains (cordelier), qui vécut sous les règnes de Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Il prêcha vraisemblablement devant ces monarques. « ses sermons étaient remplis de traits burlesques et bouffons, de mauvaises plaisanteries et d'allusions indécentes ; mais ces défauts tenaient au goût corrompu de son siècle, tandis que ses qualités, qu'on ne remarquait dans aucun autre prédicateur de l'époque, lui appartenaient en propre ».
- Olivier Maillard (vers 1440-1502) est, également un prédicateur franciscain (cordelier), docteur en théologie. « Il partagea le sceptre de la chaire avec les Barlette, les Menot, les Raulin, ses contemporains et ses dignes confrères ; mais il faut convenir que ce sceptre, entre leurs mains, ressemble souvent à celui que porte l'héroïne dont Érasme a fait l'éloge, et qui, par sa tournure et ses grelots, inspire plus la gaîté que le recueillement et le respect. »
- Nicolas ou Nicole Maillard (?-1565), qu'Estienne nomme ici Jean, docteur de Sorbonne, doyen de la faculté de théologie, fut défenseur des études grecques et par ce fait sympathisa avec Érasme. Théodore de Bèze le surnommait le «docteur gomorrhéen ». Voir la note 4.
- Gabriel Barlette ou Barletta, est un prédicateur du XVe siècle, fameux par son éloquence (d'où le proverbe : nescit prædicare, qui nescit Barlettare, il ne sait pas précher celui qui ne sait Barletter).
Source.
Henri Estienne, Apologie pour Hérodote ou traité de la conformité des merveilles anciennes avec les nouvelles, nouvelle édition, remarques par Jacob Le Duchat, tome 1, Henri Scheurleer, La Haye, 1735.
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