En 1950, les psychanalystes Charles Odier et Germaine Guex décrivent sous le terme de « névrose d’abandon » un syndrome associant l’angoisse, l’agressivité et la dévalorisation de soi. Très contestée sur le plan structurel et clinique, la névrose d’abandon n’est pas considérée comme une névrose au sens classique du terme (c’est à dire au sens freudien). Il s’agirait plutôt d’une position face à l’existence propre à certaines personnalités généralement classées dans le champ des « états limites » (borderline).
Les références à la psychopathie et aux personnalités antisociales sont fréquentes lorsqu’on évoque le terme de névrose d’abandon.
Source.
Christophe Niewiadomski, « Violences et alcoolisme. Approche biographique en alcoologie et herméneutique du sujet », Pulsional, Revista de Psichanalise, année 16, n°172, août 2003, p. 63, note 8.
Un grand merci pour ces textes !
RépondreSupprimerPar contre, manque le n° 4 ;-)