En Amérique, où elles ont conquis la liberté, les femmes se signalent surtout par le nombre et la variété des inventions d'objets utiles aux travaux domestiques. Elles perfectionnent aussi les machines, les wagons, les locomotives, etc (Marie Dugard, La Société américaine). (p. 102)
(…) mais c'est surtout dans la libre Amérique qu'il faut chercher des faits véritablement démonstratifs. Dès l'époque coloniale, les femmes s'illustrèrent par leur courage, leur dévouement à la patrie, par une force morale indomptable.
Elles brillent maintenant dans les lettres, les sciences et les arts ; elles fondent des sociétés scientifiques et philosophiques et savent aussi abandonner les abstractions pour réaliser, avec un admirable sens pratique et une persévérance dont le sexe masculin offre peu d'exemples, les améliorations sociales les plus diverses.
Nous étudierons plus loin si le développement intellectuel de la femme, tel qu'il est compris aux États-Unis, peut concourir au plus grand bonheur humain; nous nous bornons pour l'instant, à constater que déjà, sur les autres rives de l'Atlantique, la femme, en s'essayant dans les œuvres de toutes sortes, dans les plus pratiques et les plus concrètes comme dans les plus théoriques et les plus abstraites soit dans les investigations de la science, les créations artistiques et les hautes spéculations de la philosophie, a fait preuve d'une capacité sensiblement équivalente à celle de l'homme.
Nous nous abstiendrons d'accumuler des preuves, car de nombreux ouvrages (1) et périodiques ont initié même le grand public à la vie américaine.
Elles brillent maintenant dans les lettres, les sciences et les arts ; elles fondent des sociétés scientifiques et philosophiques et savent aussi abandonner les abstractions pour réaliser, avec un admirable sens pratique et une persévérance dont le sexe masculin offre peu d'exemples, les améliorations sociales les plus diverses.
Nous étudierons plus loin si le développement intellectuel de la femme, tel qu'il est compris aux États-Unis, peut concourir au plus grand bonheur humain; nous nous bornons pour l'instant, à constater que déjà, sur les autres rives de l'Atlantique, la femme, en s'essayant dans les œuvres de toutes sortes, dans les plus pratiques et les plus concrètes comme dans les plus théoriques et les plus abstraites soit dans les investigations de la science, les créations artistiques et les hautes spéculations de la philosophie, a fait preuve d'une capacité sensiblement équivalente à celle de l'homme.
Nous nous abstiendrons d'accumuler des preuves, car de nombreux ouvrages (1) et périodiques ont initié même le grand public à la vie américaine.
L'évolution féminine est d'ailleurs si visible que les auteurs misogynes qui semblaient avoir établi leur opinion sur les arguments les plus scientifiques sont obligés de venir à résipiscence. Tel M. Herbert Spencer qui, dans Justice (p. 186) écrit les significatives paroles suivantes : « Si le quantum de liberté devait donc se régler sur les capacités, l'opération, fùt-elle possible, n'aurait pas à tenir compte du sexe ». (p. 167-168)
Jacques Lourbet, Le problème des sexes, V. Giard et E. Brière, Paris, 1900.
(1) G. Varigny, La Femme aux États-Unis, 1893. — Paul Bourget, Outre-Mer, 1895. — Th. Bentzon, Les Américaines chez elles, 1896.— M. Dugard, La Société américaine, 1896, etc.
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